5 résultats trouvés

par émair
lun. déc. 03, 2012 2:38 pm
Forum : A nouveau au fond du O
Sujet : un grand trou dans le ciel
Réponses : 16
Vues : 64008

Re: un grand trou dans le ciel

Dès que je me pense moi-même, c'est, dirais-tu, la dualité qui fonctionne, il y a une réification, qui institue un pseudo-sujet en faisant jouer un pseudo-objet : je me vois, ou je me pense... Je suppose qu'on pourrait dire qu'il n'y a, dans la réalité, que le Sujet. Dans la préface à la Voie Négati...
par émair
jeu. nov. 29, 2012 6:45 pm
Forum : A nouveau au fond du O
Sujet : un grand trou dans le ciel
Réponses : 16
Vues : 64008

Re: un grand trou dans le ciel

bonjour ... le corps physique, anatomique n'est pas notre ( seul ) corps : c'est l'éducation, le conditionnement, qui sont à l'origine de cette illusion. La différenciation mon corps / le monde, l'intérieur / l'extérieur, n'est pas une perception innée, c'est un construit, un acquis. Les ethnologues...
par émair
jeu. nov. 29, 2012 2:23 pm
Forum : A nouveau au fond du O
Sujet : un grand trou dans le ciel
Réponses : 16
Vues : 64008

Re: un grand trou dans le ciel

Et qu'en est-il de ce que ce "je" fait, pense, perçoit ? J'imagine, comme formulation approximative et provisoire, un modèle quoi, quelque chose comme : il y a un premier geste mental, qui est celui du "je suis" (cf. Nisargadata), et qui pose ainsi tout ce qui parvient à notre co...
par émair
mar. nov. 27, 2012 10:30 pm
Forum : A nouveau au fond du O
Sujet : un grand trou dans le ciel
Réponses : 16
Vues : 64008

Re: un grand trou dans le ciel

Je parlais en effet du souvenir, plutôt que de ce qui s'engrange dans le corps. Or se souvenir d'un "événement", n'est-ce pas en fait, dans presque tous les cas, construire un récit, c'est-à-dire une réduction, un fantasme, une projection ?
par émair
lun. nov. 26, 2012 1:00 pm
Forum : A nouveau au fond du O
Sujet : un grand trou dans le ciel
Réponses : 16
Vues : 64008

Re: un grand trou dans le ciel

Tu dis : "on croit être ce qu'on était". J'ajouterais : d'autant plus qu'on oublie que "ce qu'on était", c'est déjà le mythe, l'erreur, puisque "ce qu'on était" n'est jamais autre chose qu'une pensée dans l'ici et maintenant, extrêmement réductrice par ailleurs. C'est, ...